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6millions d’€pour la gestion de l’eau
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29millions d’€pour l’énergie et les ressources
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5.3millions d’€pour la biodiversité
Si son engagement environnemental, transverse, irrigue l’ensemble de son action, la Région mène aussi une politique dédiée, tant en chef de file régional dans les domaines de la biodiversité, de l’eau, des déchets de l’énergie et du climat. En 2025, la collectivité continue d’assumer pleinement son rôle de planification et d’accompagnement des territoires, via l’animation des réseaux et de projets et le financement d’initiatives-pilotes dont l’objectif est d’inventer de nouveaux modèles ou solutions.
Perte de biodiversité, tensions sur les ressources, dérèglement climatique sont autant de réalités de plus en plus perceptibles. L’ampleur des défis à relever appelle une large mobilisation. A son échelle, la Région prend toute sa part dans la préservation des ressources, la lutte contre le changement climatique et dans l’adaptation à ce bouleversement qui s’accélère.
Concilier les usages et économiser l’eau
Réduire l’utilisation des produits phytosanitaires en agriculture est un objectif affiché de la Région, le SRADDET s’étant donné pour but de tendre vers le « Zéro phyto » à horizon 2040. À partir d’expérimentations locales, la Région souhaite identifier des leviers techniques et financiers pour accélérer la transition vers des systèmes sans pesticide, acceptables sur les plans socio-économique et agronomique. En 2025, la Région poursuivra son soutien aux 2 premiers territoires d’expérimentation (Lannion Trégor Communauté et Eau du Bassin Rennais), et l’étendra à 2 autres.
La collectivité assure toujours le co-pilotage, avec l’État, du Plan de lutte contre les algues vertes et co-finance à ce titre les projets des 8 baies les plus touchées (actions de mobilisation et conseil agricole, animation foncière et communication…).
Transition énergétique et valorisation des déchets
En 2025, la Région poursuivra les actions engagées en faveur des transitions énergétiques qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Trois axes sont, cette année encore, privilégiés :
- Sobriété et efficacité : les initiatives locales visant à réduire les consommations seront encouragées, comme la rénovation des bâtiments énergivores, en particulier ceux des établissements de santé, des infrastructures publiques et du logement privé. En partenariat avec les collectivités locales, la Région finance les conseillers.ères des 42 guichets du réseau Réno’Habitat où les particuliers sont accompagnés gratuitement dans leurs démarches de rénovation.
- Développement des énergies renouvelables : l’accent sera mis sur les projets de chaleur sans flamme (géothermie et solaire), via les fonds de l’ADEME. Dans ses lycées, la Région exemplaire, installe des panneaux photovoltaïques dédiés à l’autoconsommation.
Réhabiliter les assainissements individuels sur le littoral
Lancé mi-2024, ce nouveau dispositif vise à financer des opérations groupées de réhabilitation d’assainissements non collectifs sur le littoral, afin de protéger les zones conchylicoles, de pêche à pied et de baignade. Déjà 9 opérations ont permis de mettre aux normes près de 120 équipements, avec l’appui des collectivités locales concernées. Le long des côtes bretonnes où l’habitat est dispersé, l’enjeu est de taille pour garantir une eau de qualité, indispensable au bon développement des activités économiques.
Autres secteurs soutenus, les réseaux énergétiques intelligents, via l’association SMILE, et la filière hydrogène renouvelable, en lien avec les usages maritimes.
Côté déchets, la Région a la responsabilité de planifier leur réduction à l’échelle du territoire. En 2025, la Région s’engage à soutenir davantage les projets de prévention et d’économie circulaire avec un budget en augmentation (2,5 M€).
La transformation des déchèteries classiques vers un modèle intégrant valorisation et réemploi continuera d’être encouragée tandis que le soutien aux réseaux EnvirA, Régal et Repair’Cafés est maintenu.
Protéger et restaurer la biodiversité bretonne
Soucieuse d’enrayer l’effondrement de la biodiversité, la Région intervient au côté des acteurs locaux dans toutes les aires protégées existant sur son territoire, zones Natura 2000 ou parcs naturels régionaux, dont elle est partenaire, dont le dernier en date, est celui du Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude.
En 2025, trois sites candidatent, par ailleurs, auprès de la Région pour être labellisés réserves naturelles régionales (RNR) : les marais de Guisseny, les dunes et paluds bigoudens, les landes de la Poterie (Lamballe), soit plus de 2000 ha qui seront protégés et restaurés.
Autres initiatives aidées : les projets locaux en faveur de la continuité écologique (fonds FEADER), la trame noire pour étudier la pollution lumineuse et ses effets sur la biodiversité nocturne, les Pass Classes Nature qui facilitent les séjours « verts » de 6 000 jeunes/an.