“C’est cliché et en même temps pas loin de la réalité” : on a regardé la série Déter avec des élèves d’un lycée agricole
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2 Octobre 2023
5 minutes de lecture
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REPORTAGE – Veaux, vaches, chevreaux, poules, salle de traite et quads… la nouvelle série de France TV, Déter, dépeint la vie dans un lycée agricole sur fond d’intrigue et d’histoires amoureuses. Caricatural ? Nous avons recueilli les témoignages des principaux intéressés lors d’une avant-première organisée au lycée agricole Théodore Monod, au Rheu.
Un jeune parisien débarque en cours d’année dans un lycée agricole pour enquêter sur la mort de son ami. Il sort du lot et devra apprendre à se faire des amis. Voilà pour le pitch de Déter (comprendre déterminés), la nouvelle série de France TV, tournée dans l’ancien lycée privé d’Étrelles, en Ille-et-Vilaine.
Lire aussi – Déter : la nouvelle série quotidienne de France TV, tournée en Bretagne
Diffusée à partir du 3 octobre, Déter dévoile la vie d’élèves en terminale CGEA (Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole). Mais déjà, les quelque 100 internes du lycée agricole Théodore Monod au Rheu ont pu visionner deux épisodes en avant-première. Leurs réactions, à chaud.
“Deux trois moments malaisants”
Avant la diffusion, nous tombons sur Axel, Glen et Mathis, 15 ans, et tous les trois en seconde EATDD (Ecologie Agronomie Territoire Développement Durable). Ils sont venus par “curiosité” mais aussi – surtout ? – parce “c’était soit ça, soit deux heures de surveillance”.
L’amphi se remplit rapidement avant la diffusion vers 20h. “Tous les internes sont venus”, confirme Nadia Kamboua, CPE.
La série commence en fanfare : des poules volettent dans le bureau du nouveau directeur de l’établissement Angela Duval, une vache traîne dans le lycée et un chevreau erre dans les toilettes. Qui a fait le coup ? Les téléspectateurs l’apprennent très vite, contrairement à l’équipe pédagogique du lycée. Reste à découvrir quelles conséquences l’attendent s’il est découvert…
Les personnages principaux se mettent rapidement en place, notamment Sohan, le héros beau gosse et parisien – un peu dragueur et sûr de lui -, venu pour enquêter incognito sur la mort de son ami. Interne, il partage une chambre avec un jeune geek qui veut développer une appli d’agro-technologie, forcément charrié par ses autres camarades, ainsi qu’une jeune transsexuelle.
“C’est un peu cliché quand même : la paysanne, le parisien, la gothique et la transsexuelle, sans parler de l’internat mixte”, soulignent les trois lycéens rencontrés plus tôt avant la diffusion. “C’est devenu obligatoire : maintenant, il y a un ou une trans dans toutes les séries, mais c’est bien pour l’ouverture d’esprit”, nuance une autre élève.
D’ailleurs, si certains regrettent “deux trois moments malaisants”, dans l’ensemble, les retours sont positifs.
“C’est good vibes”
“Le Parisien qui se fait remarquer et juger, ça nous parle. Ici, même si on n’est pas tous fils ou filles d’agriculteurs, on vient de la campagne et on sait déjà conduire un tracteur. Alors nous aussi, Sohan, on le mettrait sûrement à l’épreuve”, lancent trois lycéens.
“Ça change des autres séries pour ados et pour une fois l’on montre la vie dans un lycée agricole. C’est un peu cliché et en même temps pas loin de la réalité”, estiment Emilien, Sam et Jade, âgés de 15 à 17 ans.
Habituellement pas fans des séries françaises, Souad, Lise, Tara, Léonine et Arthur, 15 ans, trouvent que “là, ça passe”. Et même “ils recommanderont la série !”
“Les personnages sont attachants, c’est good vibes”, soulignent trois autres de leurs camarades, situés un peu plus haut dans l’amphi.
“Ça ressemble vraiment à notre réalité. Même l’internat, où comme les héros nous partageons une chambre à trois. Et puis l’acteur principal, il est trop beau !”, concluent dans un cri du cœur Ellyn, Alwenna et Mélissa, 14 et 15 ans.
Et vous ? Envie de regarder Déter ? Retrouvez ce programme dès le 3 octobre sur France TV Slash.
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