Consultation : quelle position bretonne sur la PAC d’après 2020 ?
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12 septembre 2017
4 minutes de lecture
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La Bretagne est largement concernée par la réforme de la Politique Agricole Commune (Pac), qui devrait entrer en vigueur en 2021. C’est pourquoi la Région a organisé, durant un mois, une large consultation du grand public et des professionnels sur l’avenir de la Pac. La restitution de la consultation avait lieu à Pontivy le 3 novembre dernier, pour faire valoir une position bretonne auprès de l’Europe.
Seule politique intégrée de l’Union européenne, la PAC a joué un rôle crucial dans la montée en puissance des agricultures française et européenne. Mobilisant aujourd’hui environ 38 % du budget européen, elle apporte un soutien indispensable au développement agricole : aides à l’installation, à l’investissement, à l’évolution des pratiques, et surtout aides au revenu à hauteur de 60 % du revenu agricole. Chaque année, la PAC apporte près de 500 millions d’euros de soutien à l’agriculture bretonne, et tous les agriculteurs·trice·s sont concerné·e·s. La Bretagne figure parmi les premières régions agricoles de France et d’Europe : elle doit donc faire entendre sa voix dans le débat européen et porter sa vision d’une agriculture unique et plurielle.
Défendre une position bretonne
Après avoir consulté pendant un mois, et sous différentes formes, le grand public et les professionnels sur l’avenir de la Politique agricole commune (PAC), la Région a organisé une réunion de restitution à Pontivy. La synthèse des convictions, volontés et consensus ressortis de ces échanges nourrira la contribution qui sera adressée à la Commission européenne (après avoir été votée par l’assemblée régionale, en décembre prochain). L’architecture de la PAC, le modalités de paiement des aides, la position des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire ou encore le renforcement du second pilier de la PAC : plusieurs thématiques ont fait l’objet de consensus. Un sujet technique mais ô combien important dans une région où agriculture et agro-alimentaire restent deux piliers de l’économie !
Des points de consensus :
- La nécessité d’avoir une PAC lisible, accessible ;
- Le renforcement de la dimension alimentaire de la PAC ;
- Un budget conséquent à la hauteur des objectifs ;
- La reconnaissance de la bonne gestion du 2nd pilier par la Région ;
- La nécessité de développer une définition de l’agriculteur actif et d’y conditionner les aides directes plafonnées et orientées vers la production ;
- Le renforcement du paiement redistributif ;
- La volonté d’orientation de la PAC vers la gestion des risques ;
- Une simplification intelligente dans la mise en oeuvre de la PAC,
- Une meilleure organisation des producteurs,
- Le renouvellement générationnel ;
- La cohabitation des différents modes de production,
- Le renforcement du 2nd pilier ;
- L’anticipation des évolutions sociétales ;
- Le changement climatique ;
- La réduction de la pénibilité du travail.
L’espace en ligne
Vous pouviez aussi participer au débat sur la PAC via un espace en ligne (ouvert du 18 septembre au 15 octobre).
Participer à la consultation publique
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