La Bretagne en mission économique au Japon
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20 juillet 2017
4 minutes de lecture
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Du 16 au 21 juillet, une délégation bretonne conduite par le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard était en déplacement à Tokyo. Au cœur de ce voyage économique : la rencontre avec les principales entreprises japonaises implantées en Bretagne et la réflexion sur de nouvelles pistes de partenariat.
Chaque été, depuis treize ans désormais, une délégation menée par des élus de la Région se rend au pays du Soleil-Levant pour y rencontrer les directions des grands groupes nippons installés sur le territoire breton et affermir des liens toujours plus étroits avec la Bretagne. Initié par Jean-Yves Le Drian et poursuivi ensuite par Pierrick Massiot, le déplacement annuel au Japon du président de Région, organisé par Bretagne Commerce International (BCI), vise à conforter le partenariat économique entre la Bretagne et le Japon.
Conforter le partenariat entre Bretagne et Japon
Depuis le début de ce voyage, le Président Loïg Chesnais-Girard a pu rencontrer les dirigeants des plusieurs entreprises japonaises implantées en Bretagne, notamment le nouveau président du groupe Sanden, Mitsugi Takahashi ; le vice-président du groupe Canon, Toshua Homma, et le nouveau président du groupe Nissui (Cité Marine), Shinsuke Ohki. Ces entreprises représentent les 2/3 des 3300 emplois dépendant des entreprises nippones en Bretagne. « Ces rencontres ont permis de poursuivre les liens entamés avec les dirigeants précédents et marquent la volonté des entreprises japonaises que la relation avec la Bretagne perdure au-delà des hommes qui l’ont initiée», se félicite Loig Chesnais-Girard.
Agroalimentaire, énergie et nouveaux partenariats
Le Président a aussi rencontré le nouvel ambassadeur de France au Japon, Laurent Pic, pour évoquer avec lui différents sujets dont l’ouverture du marché japonais aux produits agroalimentaires. Enfin, des séances de travail ont eu lieu avec le Nedo, partenaire de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise énergétique (Ademe) en France, et le Jetro, ministère du Commerce extérieur : elles ont permis à la fois de suivre l’avancée de nos relations sur les questions énergétiques, principalement sur les smart-grids ou « réseaux intelligents de distribution d’énergie » et la réflexion sur des nouvelles pistes de partenariats. Un échange fructueux dans des secteurs clefs – traditionnels comme l’agroalimentaire ou émergents comme l’énergie – de l’économie bretonne.
Seize entreprises nipponnes en Bretagne
On compte actuellement une quinzaine d’entreprises nipponnes en Bretagne sur 33 sites, représentant près de 3 300 emplois. Canon, Sanden, Nippon Suisan Kaisha Ltd (Nissui – Cité marine), Mitsubishi Electric, Yoku-Moku sont parmi les plus connues. Ces trois dernières années, deux investissements d’importance se sont aussi concrétisés : l’installation à Concarneau de la première usine hors Japon fabriquant de la bonite séchée (le katsuobushi, condiment incontournable de la cuisine nippone) inaugurée l’an dernier, par la coopérative Makurazaki, et la création, à Rennes, de Sanden Environmental Solutions, nouvelle entité du groupe Sanden, spécialiste mondial des technologies du chaud et du froid.
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