L’aventurier Guirec boucle une double transatlantique à la rame ébouriffante !
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1 Octobre 2021
4 minutes de lecture
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Le jeune navigateur aventurier breton Guirec Soudée a fait une entrée triomphale ce vendredi dans le port de Brest à bord de son rameur monotype et le Gwen ha du hissé haut. Il l’a rêvé, il l’a fait : après sa traversée d’Est en Ouest jusqu’aux Antilles, il vient de réussir un retour d’Ouest en Est bien plus ardu par l’Atlantique Nord à la rame, en solitaire et sans aucune assistance. Un défi à la force des bras et d’une volonté de fer pour se dépasser au contact de l’océan et inviter chacun·e à être acteur du changement !
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8 mC’est la longueur du rameur aviron monotype de Guirec
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107jours de voyage en mer au retour et 74 à l’aller.
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1 millionde coups de rames pour traverser l’Atlantique, en ramant 10 h par jour.
Après son tour du monde époustouflant avec sa poule Monique, Guirec Soudée avait décidé de repartir, sans Monique. Son nouveau défi : une double traversée de l’Atlantique à la rame, en solitaire et sans aucune assistance ! En décembre 2020, le jeune aventurier de Plougrescant a quitté son port d’attache de Bretagne Nord : la petite île d’Yvinec dont son bateau porte le nom, où il vit de sa pêche et cultive son jardin. Direction l’île del Hierro aux Canaries : le point de départ de sa traversée aller, d’Est en Ouest. Une aventure humaine de 74 jours de mer au bout de laquelle il a atteint Saint-Barthelemy aux Antilles, en ramant 10 heures par jour, équipé des outils de navigation aujourd’hui basiques (radio, GPS et téléphone satellite) : Cette épreuve physique et mentale, il rêvait de s’y confronter….
Une traversée retour corsée par l’Atlantique Nord
Mais ce n’était que la première partie de l’aventure… Guirec est reparti le 15 juin 2021 de Cap Cod sur la côte Est des Etats-Unis, avec l’objectif de rallier Brest par l’Atlantique Nord. Il lui a fallu toute sa ténacité pour réussir cette rude traversée retour d’Ouest en Est en 107 jours de mer et une succession de tempêtes dont une première tempête tropicale qui l’a privé de ses moyens de communication depuis début juillet. Quarante-et-un an après Gérard d’Aboville, il a relevé à nouveau le défi et fait vibrer toute la Bretagne et bien au-delà. Une aventure pour se surpasser, mais aussi, à travers elle, faire passer son message : nous pouvons tous être acteurs du changement et d’une transition respectueuse des ressources de la planète.
Mon objectif : motiver les gens à tout mettre en œuvre pour aller au bout de leurs projets dans le respect de la Terre et des océans.
Guirec Soudée
Vidéo La traversée de retour de Guirec
Site web guirecsoudee.com
Le carnet de bord de Guirec pour revivre sa traversée
Le récit complet de son aventure par France 3 Bretagne
Facebook @GuirecSoudeeAventurier
Instagram guirecsoudeeadventure
En images
Romain Jouan
Première défi : traverser l’Atlantique en solitaire à 21 ans
L’intrépide Guirec est âgé de 21 ans seulement quand il entame sa première traversée de l’Atlantique en solitaire sans assistance, avec sa poule rousse Monique, à bord d’un petit voilier en acier acheté avec des économies durement épargnées en Australie, à la pêche au grand large. C’est le début d’un tour du monde d’un pôle à l’autre qui durera cinq ans : 426 jours de navigation dont 130 en autarcie dans les îles arctiques du Groënland. À 28 ans, il vient de relever un nouveau défi avec une consommation minimale pour vivre, et toujours le même leitmotiv : apprendre au contact de la nature sauvage et des éléments à se dépasser et à respecter la nature et les ressources qu’elle nous offre.
Notre soutien aux nouveaux explorateurs
Tara, Under the pole, Energy observer, Elemen’Terre et la nouvelle aventure de Guirec Soudée : cinq odyssées marines du XXIe siècle pour la planète. Qu’elles soient scientifiques, technologiques ou humaines, ces expéditions ont au moins deux points communs : elles étudient ou observent les effets du changement climatique sur la planète en explorant les océans et cherchent à sensibiliser un large public à leur préservation. Nous sommes partenaires de ces nouveaux explorateurs ! C’est l’une des multiples façons dont la Bretagne engage son territoire dans la transition.
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