Morgane Filleau vit à Montréal depuis huit ans. Attachée à la Bretagne depuis son enfance, elle s’engage en tant que présidente de l’association des Bretons du Québec pour faire vivre la culture bretonne au Québec.  

Par Rebecca Robic 

C’est dans les Yvelines que Morgane Filleau a grandi. Sans vraiment baigner dans la culture bretonne, même si sa mère prenait des cours de danse ou écoutait de la musique bretonne. C’est surtout lors de ses visites à ses grands-parents en Bretagne que Morgane ressent le lien étroit avec le berceau familial. Depuis qu’elle a emménagé à Montréal, elle éprouve plus fortement encore le besoin de faire vivre cet héritage culturel.  

L’Association Bretons du Québec – telle qu’elle existe aujourd’hui – n’est pas liée à  « l’Union des Bretons du Québec », une première association créée dans les années 2010 mais abandonnée quelques années plus tard. En 2016, lorsque Morgane s’est installée au Québec, elle a tout de suite cherché s’il y avait des bretons à Montréal et a pu rencontrer d’anciens membres de l’Union des Bretons du Québec. En 2017, il y avait suffisamment d’intéressés, environ 7 ou 8 personnes, pour relancer une association désormais appelée « Bretons du Québec ».  

Une montée en puissance

Les huit membres permanents de Bretons du Québec sont en majorité des Bretons expatriés. Souhaitant être la plus inclusive possible, l’association accueille cependant toutes les personnes intéressées par la culture bretonne à commencer par des Québécois.  

L’association se construit petit à petit au fil des arrivées et des départs. « Elle est encore de petite taille mais elle est en plein essor » explique Morgane Filleau. Lorsqu’il a relancé une association, en 2017, le collectif a dû repartir de zéro, ce qui a demandé beaucoup d’énergie de la part des bénévoles, du temps et beaucoup de planification : élaborer des statuts, recruter de nouvelles personnes, une secrétaire, développer sa communication ainsi que son image sur les réseaux sociaux.  

Un des défis pour l’association est de pouvoir financer un si grand nombre de projets : « Nous avons été très soutenus par la Région Bretagne et en sommes reconnaissants, explique Morgane Filleau. Mais nous cherchons aussi à pouvoir financer des projets de manière autonome ». L’association a d’ailleurs entrepris de mettre en place une cotisation et de démarcher d’autres partenaires privés et publics pour venir en complément des recettes de ventes de boissons et de crêpes.  

« Nos efforts en valent vraiment la peine. Nous parvenons à offrir des vrais moments de partage et de convivialité aux amis de la Bretagne au Québec. »  

 

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