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Sécurisation de la Vélodyssée au bord des canaux de Bretagne : la passerelle parallèle au pont routier de la RD2 inaugurée

Alors que les chemins de halage des canaux de Bretagne connaissent une forte hausse de fréquentation cycliste et piétonne, la traversée de Rohan au niveau du pont de la RD2, sur le canal de Nantes à Brest, était considérée comme dangereuse. Afin de garantir la sécurité des usagers de la voie verte et des riverains, la Région Bretagne, propriétaire et gestionnaire des canaux, a décidé d’aménager une passerelle de franchissement sécurisant ce changement de rives. Livré récemment, ce nouvel équipement a été inauguré ce mardi par Elisabeth Jouneaux-Pedrono, conseillère régionale référente du territoire, et Victorien Leman, Maire de la commune.

Crédit photo : Région Bretagne – Inauguration de la passerelle à Rohan par Elisabeth Jouneaux-Pedrono, conseillère régionale référente du territoire, et Victorien Leman, Maire de la commune

La Vélodyssée, ou EuroVelo1, est un itinéraire cyclable de plus de 1 200 km qui traverse la Bretagne de Roscoff à Nantes, en empruntant le canal de Nantes à Brest. La véloroute longe ensuite l’Atlantique jusqu’à la Côte basque.

La création de cette passerelle de franchissement du canal de Nantes à Brest permet de sécuriser le passage de Rohan, toujours plus utilisé.

La fréquentation de la voie verte à Rohan a en effet augmenté de 35 % en 4 ans, passant de 39 000 usagers, en 2019, à plus de 52 600 en 2023 (dont 76% de cyclistes).

D’une longueur de 31 m et d’une largeur de 2 m, cette passerelle est accessible aux personnes à mobilité réduite.

La structure de l’ouvrage est en acier corten. Ce métal, de couleur chaude, a pour principal avantage de garantir les mêmes qualités que l’acier sans nécessiter de finition et d’entretien. C’était là une demande de l’Architecte des Bâtiments de France qui a validé le projet, en raison de la proximité de la Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Encontre, datant du 16e siècle.

Le montant de cette opération, dont la réalisation avait été confiée à l’entreprise Verchéenne, s’élève à 500 000 € (TTC). Elle a été intégralement financée par la Région Bretagne.

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