À la veille du 35e SPACE : la Région annonce des états généraux de l’installation et de la transmission

14 Septembre 2021

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Le 35e Salon international de l’élevage retrouve son public, au parc des expositions de Rennes, du 14 au 17 septembre. Après une édition 100% numérique en 2020, le retour de cet événement phare est l’occasion pour Loïg Chesnais-Girard, Président de Région, et son Vice-président à l’agriculture, Arnaud Lécuyer, d’annoncer l’ouverture d’états généraux de l’installation et de la transmission à compter du lundi 18 octobre. Pour l’exécutif, il s’agit autant de faire face aux départs en retraite que de réaffirmer la vocation agricole et nourricière de la Bretagne. L’objectif est bien de se positionner en leader de l’agroécologie et du bien-manger pour tous.

« L’installation et la transmission sont mes priorités. Nous devons maintenir une agriculture diversifiée et des emplois agricoles dans notre région. Il en va de la préservation de notre souveraineté alimentaire. »

Loïg Chesnais-Girard,
Président de la Région Bretagne

Le retour du SPACE au Parc des expositions de Rennes arrive à un moment charnière pour la Bretagne.
A la tête de la Région, Loïg Chesnais-Girard affiche une double ambition : poursuivre les transitions engagées et s’attaquer au défi du renouvellement des générations.
La Bretagne reste l’un des territoires où l’on installe le plus en France. Néanmoins, on estime que la moitié des exploitations seront à reprendre dans 10 ans et, pour l’heure, seul un départ sur deux est compensé.

Installer 1 000 agriculteurs par an

Engagement du Président de Région pour ce nouveau mandat, l’objectif d’installer 1 000 agriculteurs par an revêt donc un caractère stratégique : il s’agit de préserver le tissu agricole et rural breton, fait d’exploitations de 60 ha en moyenne, de maintenir l’équilibre socio-économique du territoire et de garder la main sur l’enjeu de la souveraineté alimentaire.

La Région, déjà mobilisée sur le sujet, compte de nombreux dispositifs favorisant les installations :

> La Dotation Jeune Agriculteur (DJA), qui a permis 3 200 installations depuis 2014 et représente, en moyenne, 21 500 € par exploitant installé.

> Le Soutien à l’installation en agriculture (SIA), en direction des porteurs de projets de plus de 40 ans.

> Le prêt d’honneur BRIT agricole : depuis 2016, 123 agriculteurs ont bénéficié de ce dispositif unique en France (5,3 M€ de prêts pour 81 M€ de prêts bancaires associés) qui a permis de créer ou préserver 229 emplois.

Et si, en 2020, 520 jeunes agriculteurs ont été aidés par la Région (pour environ 750 installations au total), les efforts doivent être accentués, au-delà des mesures existantes. L’ensemble de la chaîne concernée doit se mobiliser, qu’il s’agisse, en amont, du monde de la formation, ou en aval, des entreprises de l’agroalimentaire, ou bien encore des corps intermédiaires (institutions, syndicats).

C’est tout l’enjeu des états généraux qui s’ouvriront en octobre. Ils marqueront le début d’un processus d’échanges de plusieurs mois entre parties prenantes, capables d’apporter leur contribution, chacune à leur niveau, pour relancer une dynamique forte.

Cette concertation sera suivie de très près par Adeline Yon-Berthelot, Conseillère régionale déléguée à l’installation.

Des états généraux, comment, pourquoi ?

La Région veut une large concertation, à partir du 18 octobre (lycées, filières, collectivités, coopératives, syndicats etc).
Le travail engagé vise à aboutir, d’ici à l’été 2022, à des conclusions permettant d’élaborer le plan de l’installation et de la transmission de la Région qui sera proposé au vote. Celui-ci aura pour objectif d’installer 1 000 agriculteurs par an avant la fin du mandat régional (2028).