Le long des canaux de Bretagne, plus de 8000 arbres plantés depuis 2020 – Changement climatique : la Région renouvelle le patrimoine arboré

Propriétaire des canaux bretons mais aussi de leurs berges et chemins de halage, la Région a pour mission de les entretenir et de les valoriser. Garante d’un patrimoine naturel d’exception (33 000 arbres, 500 ha de boisement), la collectivité s’en acquitte avec la volonté de participer aussi à la lutte contre le changement climatique, via un programme ambitieux de pérennisation du parc arboré. Alors qu’elle a adopté, fin 2023, un plan d’actions “biodiversité des canaux” et un plan breton pour l’arbre, la Région aura planté cet hiver 1 500 arbres sur son domaine fluvial. Anne Gallo-Kerleau, Vice-présidente aux canaux, a fait le point sur cette politique, mardi 18 mars à Bréhan, où la collectivité a planté ces derniers mois 5 392 m² de bosquets et 34 arbres d’alignement, qui s’ajoutent aux 62, déjà mis en terre à l’hiver 2024.

Chêne pédonculé, chêne sessile et des marais, érable champêtre, charme, merisier, douglas, pin sylvestre, cormier, platane, tilleul, noyer, pommier, poirier ou cerisier : plus de 8 000 arbres ont déjà été plantés par la Région depuis 2020 le long des canaux de Bretagne (pour un coût total de près de 275 000 €).

Afin de mesurer sur le terrain les effets de cette politique régionale ambitieuse et vertueuse, Anne Gallo-Kerleau, Vice-présidente de la Région aux canaux, s’est rendue, mardi 18 mars, à Bréhan où une opération portant sur 1 450 arbres et arbustes et 34 arbres d’alignement a été menée cet hiver.

Ce renouvellement du parc arboré des canaux contribue à l’attrait touristique des voies d’eau tout en stockant le carbone. Il permet de :
– Séquestrer le carbone afin de contribuer à la limitation du réchauffement climatique ;
– Préserver la ressource en eau par un couvert ombragé limitant fortement l’évaporation ;
– Reconstituer les continuités écologiques indispensables à la diffusion des espèces animales (oiseaux, chauves-souris…) ;
– Perpétuer et renforcer le patrimoine arboré vieillissant des canaux de Bretagne, marqueur identitaire fort ;
– Accroître le confort des 4 millions d’usagers recensés sur les canaux chaque année en apportant ombre et fraîcheur.

Face au changement climatique, le choix des essences fait l’objet de réflexions en amont. Certaines, devenues plus vulnérables et sensibles, comme le hêtre, l’orme, le frêne et le châtaignier, ne sont plus utilisées.
Les essences désormais privilégiées, principalement feuillues, locales et résistantes, sont plantées durant l’hiver, en haie bocagère, plantations forestières ou baliveaux (jeunes arbres de 2,5 m).

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