Le Président de Région embarque au Guilvinec
26 Juin 2019
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Jeudi dernier, Loïg Chesnais-Girard annonçait en session plénière du Conseil régional qu’il assumerait lui-même, et jusqu’à nouvel ordre, la responsabilité directe des sujets maritimes et portuaires, gérés jusqu’ici par Pierre Karleskind, élu en mai au Parlement européen. Quelques jours après cette décision, le Président de Région a souhaité se déplacer sur le terrain avec un double objectif : d’une part, faire le point et prendre la mesure des dossiers en cours, d’autre part, apporter son soutien aux professionnels de la pêche, dans un contexte pour le moins incertain.
Dans la perspective d’un Brexit dur, fin octobre, et des négociations en cours et à venir, notamment sur l’avenir du FEAMP, Loïg Chesnais-Girard a décidé de s’impliquer pleinement et personnellement dans ces dossiers afin de défendre au mieux les intérêts de la Bretagne. « Les zones de turbulences, notamment dans le domaine de la pêche, sont nombreuses et le resteront dans les mois à venir, a t-il déclaré le 20 juin denier. C’est donc pour moi un choix important dans une période qui l’est tout autant. »
Porter une ambition maritime forte et durable
Le déplacement de ce jour en Cornouaille, au côté d’Olivier Le Nézet, Président du Comité régional des Pêches, témoigne de l’intérêt porté par la Région au développement de la filière halieutique.
« Cette rencontre vise à poser les bases de ce que nous souhaitons en faveur d’un avenir durable de la pêche bretonne, a précisé Loïg Chesnais-Girard à son retour de marée sur l’Oasis 2, l’un des 4 chalutiers côtiers de Julien Le Brun. Aux professionnels, je veux redire mon engagement à faire entendre la voix de la Bretagne, à peser dans les négociations sur le Brexit et les futures zones de pêche, à relever avec eux les défis du renouvellement de la flotte, de la formation des jeunes, de la valorisation des produits. »
Sans oublier les transitions écologique et énergétique auxquelles le Président de Région est très attaché.
Pour ce faire, le Président s’appuiera aussi sur le volet halieutique du Contrat d’action publique signé le 8 février avec le Premier ministre, qui prévoit de mettre en œuvre une véritable stratégie régionale partagée en faveur de la pêche bretonne.
Dans chaque port, des élus dédiés
Qui dit mer, dit aussi infrastructures portuaires. Dans les mois à venir, le Président sera amené à négocier avec les concessionnaires de plusieurs ports bretons.
Loïg Chesnais-Girard ne sera pas seul à bord : il sait pouvoir s’appuyer, dans les ports de commerce, sur un groupe d’élus régionaux, en capacité d’animer chacune des places : Gaël Le Meur à Concarneau, Gwennegan Bui à Roscoff, Gaëlle Nique au Légué, Martin Meyrier à St-Malo, Gaël Le Saout à Lorient.
À Brest, compte tenu des enjeux liés aux énergies marines et à la nouvelle société portuaire en cours de constitution, c’est le Président, en personne, qui officiera.
Partenaire du Syndicat mixte des ports pêche-plaisance de Cornouaille et du récent groupement interportuaire Pêche de Bretagne, la Région investit aussi dans la modernisation des criées : au côté du SMPPC, pour celles du Guilvinec (5,6 M€ au total) et de Concarneau (4,3 M€).
NB : la desserte vers les îles (2,5 M de passagers transportés par an) relève également de la responsabilité de la Région et de son Vice-président Gérard Lahellec.
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