Une Parade maritime pour s’émerveiller entre Brest et Douarnenez : la Région, à la barre, privilégie sécurité et respect de l’environnement
18 Juillet 2024
4 minutes de lecture
Alors que les Fêtes maritimes de Brest battent leur plein, la Parade maritime, qui verra naviguer près d’un millier de voiliers traditionnels entre Brest et Douarnenez, se prépare ! A la barre, la Région Bretagne qui organise le convoi pour la première fois. Au côté de ses nombreux partenaires, la collectivité a imaginé, pour cette 8e édition, un parcours revisité assorti de propositions novatrices. « En mer comme à terre, la priorité sera de respecter le littoral et sa biodiversité, tout en accueillant le public en toute sécurité », rappellent Loïg Chesnais-Girard, Président de Région, et Loïc Hénaff, élu régional en charge de cet événement.
> Horaires et participants : 1 000 bateaux et 4 000 marins
Inscrits aux Fêtes de Brest et de Douarnenez, plusieurs centaines de voiliers du patrimoine quitteront Brest et sa rade, le 18 juillet à 7h30, pour une arrivée à Douarnenez prévue entre 16h et 17h30, selon la météo.
Ils seront escortés par de nombreux autres bateaux et tous auront consigne de respecter le trajet et les zones protégées où il sera interdit de naviguer.
> Un parcours le long de sites remarquables et… protégés
Goulet de Brest, Pointes du Toulinguet et de Pen-Hir, Cap de la Chèvre… Le parcours de la Parade passe au large de quelques-uns des sites maritimes les plus remarquables de Bretagne qui, pour certains, bénéficient, d’une haute protection (zones Natura 2000) en raison de leurs écosystèmes rares et fragiles.
S’appuyant sur une étude environnementale, la Région a donc choisi de modifier légèrement le tracé de la Parade pour éviter toute nuisance qui pourrait menacer les espèces présentes dans ces zones sensibles.
> 50 km de “tribunes” à ciel ouvert sur le sentier côtier
De 8h à 17h, le public est invité à venir assister au spectacle exceptionnel de la Parade, à condition de respecter les consignes d’accès aux points de vue et de rester sur le GR 34. Afin de maîtriser les flux de visiteurs, des itinéraires d’accès seront fléchés sur les routes départementales et dans les communes pour que chacun puisse rejoindre l’une de 5 “tribunes” naturelles : Goulet de Brest ; Pointes du Grand Gouin, du Toulinguet et de Pen-Hir ; Cap de la Chèvre ; Cap Sizun, côté Beuzec Cap Sizun et côté Plonévez-Porzay (flyers à disposition et infos sur www.bretagne.bzh).
> Les cars BreizhGo mobilisés depuis Brest et Quimper
Pour éviter les embouteillages, la Région conseille aux spectateurs de monter dans un car BreizhGo depuis Brest et Quimper (lignes 34, 37 51 & 52). Une fois à Camaret et Crozon, des navettes gratuites BreizhGo rapprocheront les spectateurs des “tribunes”. Depuis les parkings aménagés, les visiteurs auront aussi la possibilité de rejoindre le sentier littoral à pied ou à vélo.
> De nombreux partenaires, à terre et en mer
L’organisation de la Parade se fait, bien entendu, en concertation étroite avec la préfecture maritime, la préfecture du Finistère, le département, les Fêtes maritimes de Brest et Douarnenez. La Région s’est aussi rapprochée des 10 communes et des intercommunalités concernées par l’accueil du public. Leur engagement se traduit notamment par la mobilisation, le jour J, de 300 bénévoles. Leur expérience passée est précieuse pour planifier la circulation, déterminer les zones de stationnement, l’installation des barrières de sécurité… Autres partenaires essentiels à l’organisation des secours, la Gendarmerie et le SDIS sur lesquels la collectivité peut s’appuyer, via les PC mer et PC terre.
La Région a enfin impliqué dans ce projet des associations comme Bretagne Vivante, qui ont pu contribuer aux efforts réalisés pour limiter l’impact environnemental de l’événement.
« Il faut maintenant que les marins et le public, tous responsables, jouent le jeu pour que cette 8e Parade se déroule au mieux, qu’elle mette en lumière les paysages extraordinaires du Finistère, incite au respect de la nature et crée de l’émerveillement », souhaite Loïc Hénaff.
Partager :
