Valorisation du patrimoine médiéval : la Région Bretagne apporte un soutien exceptionnel au Village de l’An Mil
27 Juillet 2020
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Comme elle le fait tous les ans, Anne Gallo, Vice-présidente de la Région au tourisme, patrimoine et voies navigables, met à profit la saison estivale pour aller à la rencontre des porteurs de projet dans les territoires. Cette année, les visites prennent une dimension particulière en raison de la crise sanitaire qui a touché de plein fouet les acteurs touristiques et culturels. À Melrand, le Village de l’An Mil qui, depuis 1985, propose un espace public présentant des vestiges de l’époque médiévale, n’a accueilli aucun des groupes attendus ce printemps. Pour compenser ce manque à gagner, la Région a décidé, en plus du soutien qu’elle lui alloue chaque année, d’accorder une aide exceptionnelle à la commune, gestionnaire de ce site exemplaire en termes de valorisation du patrimoine bâti. Accueillie par le Maire Charles Boulouard, l’élue a pu découvrir le village et échanger sur son positionnement futur.
Situé dans la vallée du Blavet entre Pontivy et Lorient, le Village de l’An Mil est né de la volonté de protéger, étudier et présenter un ensemble de ruines découvertes en 1902 qui témoignent de la vie quotidienne rurale en Bretagne, au Moyen-Âge.
Lieu de recherche scientifique et d’expérimentation archéologique, cet espace, qui s’étend sur 1,5 ha, est aussi ouvert en saison au grand public et aux scolaires, par le biais de visites commentées, d’ateliers pédagogiques et d’outils de médiation. En 2019, le Village (2,5 emplois ETP) a accueilli 9 000 visiteurs dont 19% de groupes.
Quel positionnement futur pour le site ?
Géré par la commune de Melrand (1 500 habitants), cet ensemble médiéval voit sa situation fragilisée par la crise du Covid 19. Partie intégrante du Pays d’Art et d’Histoire de Pontivy, le Village pourrait, dans le cadre de cette toute nouvelle labellisation, devenir un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) sur la ruralité et la vie paysanne.
Une étude, conduite par le cabinet Atémia, est par ailleurs engagée, à la demande de la CMC (Centre Morbihan Communauté), pour faire évoluer le projet, préciser ses orientations et redynamiser le site.
Dans l’immédiat, la Région qui accorde chaque année une dotation de fonctionnement de 5000 € à la commune, lui a versé début juillet une aide exceptionnelle du même montant pour faire face, partiellement, aux pertes de recettes directement liées à l’arrêt brutal des activités, mi-mars.
La structure est également aidée par la DRAC, le Département du Morbihan et Centre Morbihan Communauté.
En pratique
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